Description du livre Nos richesses : Nos richesses - 2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.Nos richesses
Par Michèle ROBINET STUBBE
Après la lecture de ce livre qui reste un roman, ne pas être tenté de vouloir réécrire l’Histoire, ne pas faire d’uchronie stérile, avoir l’honnêteté de reconnaitre que le chancre horrible qui ravagea l’Algérie au siècle dernier, est né de contrevérités, de discours fallacieux, de mensonges récurrents, d’une politique inadaptée, inique, creusant une plaie putride, qui se transforma en cancer, condamnant à mort , sans rémission possible, ses victimes, pour la plupart innocentes sans les distinguer : Indigènes, Arabes, Européens, musulmans, juifs, catholiques, athées, civils et jeunes recrus… Les impacts de balles qu’on peut apercevoir en déambulant dans Alger, (page 10) sont des vestiges d’avant juillet 1962, peut- être certains résultant de la fusillade rue d’Isly, du 26 mars, de cette même année, et ceux aussi plus tardifs de la décennie noire, balles qui fauchèrent « syndicalistes, artistes, militaires, enseignants, anonymes enfants », car malheureusement cela fait « des siècles que le soleil se lève au-dessus des terrasses d’Alger et des siècles que nous assassinons sur ces mêmes terrasses ».Il faut voir dans « Nos Richesses » comme un trait d’union entre les générations, celle du vieux Abdallah, el hadj , et celle de l’étudiant Ryad, une passerelle qui se doit tolérante, fraternelle, reliant les deux rives de la Méditerranée , un pont, pour accéder à l’autre rive, celle qui offre , par l’entremise des livres la vraie richesse : la culture, mais une structure solide car « un homme qui lit en vaut deux ».En fait, les deux hommes attablés chez Saà¯d ont bien raison, le gouvernement ajoute quelque chose à la nourriture avec des substances interdites qui effectivement le cerveau, drogue non pas du violeur mais celle de l’inculture, à´tant toute envie d’ouvrir le moindre livre ! Sans livre, on ne réfléchit pas, l’ignorance rend docile !Nostalgie, émotion, bonheur aussi de retrouver cette kyrielle de personnages qui me sont chers : Camus, bien sà»r, (que Kaouther décrit, comme il se doit, la cigarette aux lèvres, une Bastos) , Grenier, Roblès l’oranais, Bosco, Senac, Jules Roy, Mohamed Dib, Mouloud Ferraoun, Kateb Yacine et tant d’autres, et bien sur Edmond Charlot, celui qui créa dans un espace minuscule ce « cabinet de lecture, lieu d’exposition, siège d’une librairie, mais surtout cette officine de propagande de la culture méditerranéenne ».Encore quelques mots :La rue Charras (du nom d’un militaire envoyé en Algérie à titre de répression compte tenu de ses opinions républicaines et mort en exil à cause de son hostilité envers l’Empire ) est devenue Hamami en l’hommage à ce boxeur champion d'Afrique des super welters de boxe anglaise en 1976, un sportif, fait place à un militaire…Et puis enfin, si cet espace se transformait réellement en une échoppe vendant des beignets (zlabia, griwech…) elle ne pourrait que ressembler, étrangement à celle que décrit Camus dans le Premier Homme : une petite boutique de beignets arabes avec « sur un des cà´tés, un foyer, dont le pourtour est garni de faà¯ences bleues (assorties à la couleur du local théoriquement repeint Nos richesses a été écrit par Kaouther Adimi qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Nos richesses a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 224 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Nos richesses que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.
Par Michèle ROBINET STUBBE
Après la lecture de ce livre qui reste un roman, ne pas être tenté de vouloir réécrire l’Histoire, ne pas faire d’uchronie stérile, avoir l’honnêteté de reconnaitre que le chancre horrible qui ravagea l’Algérie au siècle dernier, est né de contrevérités, de discours fallacieux, de mensonges récurrents, d’une politique inadaptée, inique, creusant une plaie putride, qui se transforma en cancer, condamnant à mort , sans rémission possible, ses victimes, pour la plupart innocentes sans les distinguer : Indigènes, Arabes, Européens, musulmans, juifs, catholiques, athées, civils et jeunes recrus… Les impacts de balles qu’on peut apercevoir en déambulant dans Alger, (page 10) sont des vestiges d’avant juillet 1962, peut- être certains résultant de la fusillade rue d’Isly, du 26 mars, de cette même année, et ceux aussi plus tardifs de la décennie noire, balles qui fauchèrent « syndicalistes, artistes, militaires, enseignants, anonymes enfants », car malheureusement cela fait « des siècles que le soleil se lève au-dessus des terrasses d’Alger et des siècles que nous assassinons sur ces mêmes terrasses ».Il faut voir dans « Nos Richesses » comme un trait d’union entre les générations, celle du vieux Abdallah, el hadj , et celle de l’étudiant Ryad, une passerelle qui se doit tolérante, fraternelle, reliant les deux rives de la Méditerranée , un pont, pour accéder à l’autre rive, celle qui offre , par l’entremise des livres la vraie richesse : la culture, mais une structure solide car « un homme qui lit en vaut deux ».En fait, les deux hommes attablés chez Saà¯d ont bien raison, le gouvernement ajoute quelque chose à la nourriture avec des substances interdites qui effectivement le cerveau, drogue non pas du violeur mais celle de l’inculture, à´tant toute envie d’ouvrir le moindre livre ! Sans livre, on ne réfléchit pas, l’ignorance rend docile !Nostalgie, émotion, bonheur aussi de retrouver cette kyrielle de personnages qui me sont chers : Camus, bien sà»r, (que Kaouther décrit, comme il se doit, la cigarette aux lèvres, une Bastos) , Grenier, Roblès l’oranais, Bosco, Senac, Jules Roy, Mohamed Dib, Mouloud Ferraoun, Kateb Yacine et tant d’autres, et bien sur Edmond Charlot, celui qui créa dans un espace minuscule ce « cabinet de lecture, lieu d’exposition, siège d’une librairie, mais surtout cette officine de propagande de la culture méditerranéenne ».Encore quelques mots :La rue Charras (du nom d’un militaire envoyé en Algérie à titre de répression compte tenu de ses opinions républicaines et mort en exil à cause de son hostilité envers l’Empire ) est devenue Hamami en l’hommage à ce boxeur champion d'Afrique des super welters de boxe anglaise en 1976, un sportif, fait place à un militaire…Et puis enfin, si cet espace se transformait réellement en une échoppe vendant des beignets (zlabia, griwech…) elle ne pourrait que ressembler, étrangement à celle que décrit Camus dans le Premier Homme : une petite boutique de beignets arabes avec « sur un des cà´tés, un foyer, dont le pourtour est garni de faà¯ences bleues (assorties à la couleur du local théoriquement repeint Nos richesses a été écrit par Kaouther Adimi qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Nos richesses a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 224 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Nos richesses que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.
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- Le Titre Du Livre : Nos richesses
- Nom de fichier : nos-richesses.pdf
- Format original : E-Book, Hardcover
- Taille du fichier : 15.33 KB
- Nombre de pages de l'édition imprimée :224 pages
- Editeur : Kaouther Adimi
- Vendu par : Le Seuil ()
- Langue : Français
- Genre : Thèmes
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